Agora du Cégep du Vieux Montréal, 2010
Les dessins et les collages de François Massé se veulent, au premier regard, une réflexion écologique contemplative : des arbres, symbole chargé de sens à l’aube du 20e siècle, au-dessus desquels planent des taches noires qui, si elles réfèrent à la peinture zen des maîtres anciens, prennent ici le sens d’une menace inquiétante. L’équation est ainsi posée.
De façon plus intime, les œuvres évoquent la quête d’un équilibre de deux systèmes opposés : le contrôle (par la maîtrise du trait de crayon) / l’imprévu (par la trace du pinceau) ; longévité / spontanéité ; ordre de la nature (précision du dessin) / chaos du geste humain (tache), etc.